Big Deals (2017-2019)

Piloté par : ULB
Résultat de l'étude : Données confidentielles

Les négociations liées aux big deals des principaux éditeurs scientifiques (contrats qui permettent d’accéder à l’ensemble ou à une grande partie de leurs périodiques) posent problème du fait du volume de dépenses et de sa croissance indue, rendus possibles par la structure oligopolistique du marché et le rôle joué par le « prestige » des revues dans les mécanismes d’évaluation en œuvre dans le monde académique. L’appropriation de l’Open access par ces éditeurs, intégrée à leur logique commerciale via la notion d’APC (frais de publication en Open access), introduit également des risques de double paiement.

Devant l’enjeu représenté par la négociation des big deals, la BICfB a été chargée en 2017 de mener une réflexion sur les stratégies à adopter à leur égard.

Cette étude a comporté trois parties :

  • Un état de la situation aux niveaux national et international : lois et décrets liés à l’Open access, évolution des types de contrat (souscription/offsetting/read and publish/publish and read…) et impact financier, démarches de déconstruction ou de rupture des big deals, initiatives politiques (plan S…).
  • Une analyse, sur base d’une récolte de données (notamment bibliométriques) locales, des usages et des pratiques des chercheurs et chercheuses de la Communauté française de Belgique vis-à-vis des éditeurs et packages de revues concernés : publications, citations, implication dans des comités de lecture, importance de l’Open access… Ces données ont été mises en regard des budgets documentaires représentés.
  • Une analyse de risque portant sur l’absence d’accord (temporaire ou définitive) avec les principaux éditeurs commerciaux : impact de celle-ci, mise en place d’accès facilité aux alternatives.

Cette étude a été présentée aux Recteurs ainsi qu’aux Vice-Recteurs Recherche. Ses recommandations ont été appliquées lors des négociations ultérieures.